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samedi 11 août 2018

Changement de décor à Bali - Etape 3&4 : Ahmed et Lombok


Nouveau share taxi et nouvelle direction toujours plus l'Est : je me pose à Ahmed. Copine approuve cette décision même si c'est vraiment une ville à faire entre copains hors de la saison des pluies pour vraiment profiter des plages et faire de la plongée. Un peu d'argent en rab, c'est bien aussi d'ailleurs.
Cela dit, Ahmed reste un chouette village plus "authentique" que Kuta en tout cas. Et Ubud aussi d'ailleurs. Je dépose mes sac au Pacha Hostel, une auberge bien sympa avec juste ce qu'il faut de climatisation, des douches extérieures froides et le petit déjeuner compris. J'ai moins profité de la dernière par contre.





Bah oui, après un bon repas, je ne me sentais pas très bien. Devinez qui a oublié de s'assurer que son pineapple pancake (un pancake fourré à l'ananas) était végan ? Bah oui, j'ai perdu l'habitude vu le nombre de restaurant de ce type à Bali. Échec critique pour mes visites mais brillante victoire pour ma première expérience en bing watching. J'ai passé une journée à vomir à la moindre bouchée (pourtant, elle était délicieuse la pastèque) et à rester couchée en attendant que ça passe. The Handmaid's Tale est toujours aussi génial au moins.









Mais j'ai quand même fait des choses. A commencer par Taman Ujung Water Palace. De l'eau, des fleurs, des bâtiments et de sublimes statues. Pas trop de monde en plus. Le bonheur ! Et une route hyper plaisante : on circule au milieu des rizières entourées de bois et de montagnes. Et puis, parfois, il y a des descentes un peu ardue. Et, parfois, on a de la chance et un Balinais fait la descente avec votre scooter pour vous éviter les problèmes.






Après quoi, je voulais aller au temple le plus ouf du coin mais mon GPS en décide autrement et je me retrouve dans un petit temple au sommet d'une colline. Une belle vue et un temple hors touriste très jolie. Même si j'ai bloqué en voyant une svastika. Mais celle-ci est dans le bon sens : celui qui n'a rien à voir avec le nazisme.





Et là-dessus, au revoir Ahmed : heureusement parce qu'il se met à pleuvoir en trombe quand je pars direction le bateau pour l'ile de Lombok. J'avais hésité avec les Gilis et je ne regrette pas. J'arrive dans un sympathique hôtel après un trajet en taxi avec un conducteur-conseiller. Je file donc direction la Pink Beach qui n’était pas si rose quand j'y suis allée. 









Mais ça m'a donnée l'occasion de faire du scooter cross. C'est comme le moto-cross mais en scooter et c'est pas prévu. J'ai fait plusieurs kilomètres sur un chemin sableux et boueux soigneusement trempe par les orages précédents. Aucune chute à déplorer mais ma basket gauche a voulu plonger dans la boue. Bon, je peux me la péter, j'ai réussi à traverser toute une portion assez difficile devant des gens : de la boue bien profonde de chaque cotés et une ligne de passage du genre poutre de gymnastique... Et c'est une nouvelle victoire sans accro avec applaudissement de deux en face. Mon ego profite, merci d'en tenir compte !

Chambre, sweet chanbre !


Cela dit, j'avais sous-estimée le temps de trajet et je n'ai plus le temps de passer par Kuta-Lombok. Dommage... Surtout quand la pluie retombe et ruine mes plans de balade dans le parc national du coin. Là, c'est moins bien mais bon. Au moins, j'ai l'occasion de constater que l’écologie prend un peu de place parce que je n'aurais pas parié dessus. Bordel, on leur pourri la vie à la mode colonisation mais on a pas été foutu de leur transmettre ce truc là. Au moins, on aurait servit à quelque chose d'autre que faire fonctionner leur tourisme... Je compte y reprendre ma part une autre fois quand même.



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