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vendredi 25 novembre 2016

Une semaine de feignasse...

La semaine dernière, c'était boulot, boulot, boulot du lundi au vendredi. Et du coup cette semaine, c'était boulot... lundi. Et que lundi. Et, pour une fois, il ne pleuvait pas tout le temps. Même s'il y avait des risques.



Donc avec Joe, on est parti en mission glandons et baston pour trouver Mortal Kombat d'occas. Mais il faisait beau donc on est allés se balader du côté de Mount Victoria. Une colline d'à peu près 200 mètres qui fait une chouette ballade dans les bois avant d'offrir une superbe lookout sur Wellington.

Oui, il y avait un canon sur le chemin....







Vue la quantité de collines, ce n'est pas ce qui manque mais ça fait vraiment du bien de se balader (les Elfes vaincront). Et les pins sont jutes immenses. C'était la ballade Pocahontas. Parce qu'il y avait du vent. Vraiment beaucoup.

Moi - Allégorie

Et le lendemain il a plu. Donc on est tous resté au chaud jusqu'au soir où on est allé mangé une pizza à Heaven Pizza avec deux des anciens colloc. Et les pizzas étaient très bonnes.



Premier point de look out
Et le jour d'après, le soleil était de nouveau parmi nous. Donc ballade numéro deux : la Te Ahumairangi Hill juste à côté de la flatshare. 303 mètres de hauteur cette fois pour atteindre une lookout et un poste de transmission radio qui servait pendant la guerre et maintenant beaucoup moins. Il sert d'antenne relaie entre l'Île du Nord et l'Île du Sud.





Le mieux dans cette ballade, c'était de voir les résultats des catastrophes naturelles. Rien à voir avec le récent tremblement de terre mais avec une tempête il y a une dizaine d'années qui a fait s'effondrer des arbres. Mais pas des bébés-arbres tout mignons que tu déplaces avec ton pied ou ton petit doigt. Plutôt le genre impossible à bouger donc ça fait un obstacle-escalier sur la route. Et il n'y avait pas de vents !






Même chose le week-end où Kim a lancé l'idée d'aller visiter Somes Island, une petite île dans la baie qui sert de réserve naturelle.


Comme l'a dit Becca : "on dirait un pied de géant"


Donc départ à 11h à cinq (Joe et Kim, Matt et Becca et moi) et retour vers 18h. Le tout en prenant tranquillement son temps et en s'arrêtant pour manger (et picoler pour quatre d'entre nous). Autant dire que c'était aussi un nouveau concept néo-zélandais : le temps donné pour aller du point A ou point B. Forcément cinq minutes pour 200 mètres, c'est louche.






On en est donc venu à la conclusion qu'ils comptabilisaient le temps que tu allais passer à faire "ouah c'est beaaaaaau" parce que c'est le cas. Ou sinon, tu te dis que des installations militaires, ça devait être dangereux. C'est une île hyper visible et donc une cible assez évidente. Et maintenant, ça sert de perchoirs aux oiseaux. Pourquoi pas.





Et donc au retour en attendant le ferry, on en a profité pour se baigner les pieds dans la mer. On m'avait dit froide, moi je dis normal. Atlantique, Pacifique, c'est la même dans ce cas. Sauf qu'il y a des perroquets et pas que des mouettes.

mardi 15 novembre 2016

Cher Journal... Pour une première, ça valait un 7,8

La Nouvelle-Zélande compte aussi ses jours fériés - sans déconner - et le premier auquel j'ai eu droit, c'est le Labour Day soit la Fête du Travail qui avait lieu le lundi 24 octobre. Donc, après avoir découvert qu'une bonne partie des commerces étaient ouverts le dimanche... mais pas le lundi. Autant dire que j'ai cru pendant toute une journée (où je suis allée à la banque pour rien) que leur day-off, c'était le lundi.
Mais le lendemain, je suis allée à la Weta Cave où j'ai appris que la veille, c'était Labour Day et donc que c'était blindé.

Et ça c'est du street art : Pocahontas au pouvoir !
Tout ça pour expliquer que le cinq Novembre est aussi une fête nationale. C'est la Guy Fawkes Night qui se célèbre à coup de feu d'artifice de la ville et de tout le monde. Du coup, c'était super jolie avec plein de feu d'artifice qui explosait partout dans la ville. Impossible à photographier avec mon appareil mais c'était vraiment chouette.
Mais maintenant, intéressons-nous à la raison de cette fête. Très logiquement, Colombienne, Américains, Allemands et Française présents ont demandé aux Kiwis de nous expliquer le pourquoi du comment. Cela dit, c'est venu après une discussion sur Donald Trump, Hilary Clinton et la Troisième Guerre Mondiale. Mais passons. Donc la Guy Fawkes Night tient son nom de Guy Fawkes (oui je le jure), un charmant (non) activiste du camp des Catholiques intégristes de l'Angleterre du XVIIe siècle. Lui et son groupe ont un beau jour décidé de faire sauter le Parlement Anglais et, de préférence, avec le roi Jacques Ier (celui de Pocahontas) dedans. Mais le complot a été découvert et Guy Fawkes a été condamné à la pendaison. Mais il s'est jeté de son échafaud pour mourir dans moins de souffrance. 
Et donc on célèbre ce gars-là. Concept donc. Mais cela dit, en France, on célèbre la prise d'une prison où des gens ont mis la tête du gardien sur une pique. Et une prison peu gardée en plus. Donc on va éviter de la ramener.


L'instant flatshare maintenant, sur les bons conseils de Joe et Andrew, on a regardé un nanar faux documentaire néo-zélandais absolument génial. L'idée du film : une équipe de tournage suit le quotidien d'un groupe de vampires en flatshare. Et bah c'est super drôle, complètement absurde et un bon moment de passer. Donc il s'agit de What We Do in The Shadow de Taika Waititi et Jemaine Clement.




Et enfin, j'ai vécu mon premier tremblement de terre. Alors pour répondre aux questions immédiates qui sautent à l'esprit :
- oui, je vais bien et tout les gens que je connais aussi.
- oui, c'est flippant parce que ça donne l'impression de ne jamais s'arrêter.
- non, mes parents n'ont pas eu peur pour moi parce que je leur ai dit que tout allait bien avant que l'info n'arrive en France.
Et pour détendre un peu l'atmosphère, je vais apporter quelques détails quand aux déroulement de la chose. Où je me suis encore illustrée mais en toute intimité donc ça va.
Nous sommes donc dans la nuit de 13 au 14 novembre à l’heure néo-zélandaise. Il est près de minuit et je suis sagement installée dans ma chambre à regarder une série. Et le sol se met à trembler. Un peu et puis un peu plus jusqu'à faire bouger l'armoire en face de moi :
- réaction du département tiens il se passe un truc : "rooooh c'est ouf, ça tremble, c'est chelou. C'est comme si un éléphant montait l'escalier..."
- réaction du département prise de conscience quelques instants plus tard : "mais putain, t'es en Nouvelle-Zélande, y a des tremblements de terre là-bas !!! Bouge !!"
Sur ce, réaction immédiate d'aller ma caler sous le pas de la porte parce que je ne peux pas aller sous mon lit et j'attends que la secousse passe. Les lustres tremblent et une étagère du couloir tombe. Et ça s'arrête enfin. Et là, c'est donc mission barrez vous tout de suite de la maison.
Donc la maison ne s'est pas effondrée et le bilan des dégâts, c'est surtout la voiture de Kim qui a reçu un morceau de cheminée en plein sur le capot. Bilan de tout ça : maintenant je sais ce que je dois faire en cas de séisme.



Et à l'occasion, j'apprend aussi que la plupart des gens ne travaillent pas après un séisme s'il est supérieur ou égal à six sur l'échelle de Richter. Evidemment, ça ne valait pas pour moi et je suis donc allée au boulot. Où j'ai découvert un nouveau concept néo-zélandais. Qui m'a beaucoup fait penser aux copains du McDo.
Donc, à Felix, on ferme à 17 heures. Mais là, à 15h30, ma manager me dit d'aller ranger la terrasse parce que "comme il n'y a personne en ville, on va pas rester ouvert pour rien" j'avoue, j'ai bugué mais je me suis abstenue de lui expliquer pourquoi.

Pour la prochaine : le Mount Victoria et le zoo de Wellington !

mardi 1 novembre 2016

L'Otari-Wildon's Bush, la Weta Cave Workshop, du Café et une nouvelle vue !

Commençons par le début. Par un beau samedi ensoleillé où j'avais prévu d'aller à Kapiti Island, j'ai changé mes plans pour me rendre dans l'Otari-Wildon Bush. J'invoquerais bien des raisons toute plus brillantes les unes que les autres mais la réalité, c'est juste qu'il faut réserver le ferry en avance et que je ne l'avais pas fait.

Je me suis donc repliée sur un autre espace naturel : l'Otari-Wildon Bush, un jardin botanique et réserve naturelle à vingt minutes du centre. La route était, comment dire ? Sinieuse ? Un paradis pour motard ? Un excellent moyen d'apprendre à maîtriser ses démarrages en côte et dans des virages ? J'en garde surtout que les Kiwis se garent n'importe où. Genre la fac à Belle-Beille à côté, c'est tout beau et bien organisé. Oui, je trouve ça concept de se garer sur la route à la sortie ou l'entrée d'un virage. Mais bref.





L'Otari-Wildon Bush donc tient son nom d'un charmant Lord anglais du XIXe siècle qui a acheté plein d'hectares de terre pour... les laisser à leur état naturel et créer une réserve de plantes et d'animaux. L'écologie et la protection des espèces, une occupation de tout temps.




Donc pendant que je me promenais dans les bois en ne suivant pas les pistes (j'en ai commencé une et puis une autre)  j'ai été intrigué par un charmant panneau. Bon en fait, C'est Aurore et Elise qui, bien qu'en France, m'ont poussée à suivre la direction Maori Cimetery.



Oui, il y a une cimetière dans le truc. j'ai pas trop saisi l'idée. Si ce n'est qu'il est très grand avec cinq ou six allées comme ci-dessus et ça s'étend encore en hauteur au fond. Cela dit, je ne vois pas ce que le cimetière a de Maori. À moins que les Maoris ne désignent maintenant les Anglais et les Asiatiques. La Nouvelle-Zélande, tout un tas de nouveaux concepts.

Suite à quoi, un jour de pluie m'a mené à rester à l'auberge de jeunesse pour rattraper mon retard de série. Forcément avec une heure de wifi de l'âge de pierre, la chose n'est pas évidente. Heureusement que de doux programmes permettent d'aisément contourner la chose.

Le lendemain, il faisait déjà plus beau. Et tourner en rond, c'est chiant. Donc j'ai fait ma réservation direction la Weta Cave Workshop. Ce lieu magique d'où sortent des milliers d'artefacts types anneau unique de Sauron, armure (en plastique) du-dit Sauron, etc. Bon d'ailleurs, Miramar, le quartier où se trouve tout ça est juste sublime. Et pas seulement parce que Scarlett Johanson y était il y a quelques mois pour Ghost in the Shell ou que James Cameron y réside pour cause de tournage d'Avatar dans les locaux présents.

On ne peut pas y prendre de photos mais on garde leur devise : BE CREATIVE AND MAKE COOL STUFF. Soit mon nouveau tee-shirt préféré. J'avoue, j'ai hésité à prendre à Camille une pancarte Bilbon "No admitance, except on party business" parce que ça pourrait lui être utile dans quelques temps.
À l'ordre du jour, reportage et visite donc des locaux de fabrication. On y apprend des tas de choses avec, dans le désordre :
- que la designer qui te fait la visite a servi de doublure à Scarlett Johansson (le multitâche, c'est la vie)
- que Peter Jackson peut confirmer vouloir un gros de trucs genre pièces d'armements (par centaines) pour finalement changer d'avis pendant le tournage.
- que Sauron avait non-seulement une armure en plastique mais que, à l'intérieur, se cachait un flic sobrement renommé Tall Paul et qu'il bosse toujours à Wellington (se faire arrêter par Sauron ou rien)
- que le forgeron ne fait des armes que pour les gros plans et les sorties de fourreaux. Et que malgré ça, il les fait à fond, équilibre parfait compris. 
- que des gens peuvent commander aux artistes de Weta des trucs et que la commande en cours était une version lapin des personnages du Seigneur des Anneaux pour faire comme des nains de jardins en plus classe.

Et surtout, j'ai eu une chouette opportunité. Non pas aussi belle que de bosser là-bas (mais on ne sait jamais, on n'est pas à l'abri d'un nouveau tournage de Peter Jackson en Février 2017). Mais, le conducteur du mini-bus, Ray, m'a recommandé à la proprio d'un café. Donc, j'ai un taf ! Et j'arrive à suivre. Bon okay, il y a des fois où je galère un peu. Certains parlent un peu vite. Cela dit, le bon vieux langage des mains sur le menu pour indiquer son choix fonctionne bien. Et puis, il y a des choses qu'on retient vite avec toutes les prononciations comme le fameux a Flat White please.

Donc oui, je bosse dans un café. Parce que ce pays pourrait prendre comme hymne le fameux "Cafééééé oui Cafééééé" d'Elise. Je vais revenir en France avec des skills de Barista alors que je n'aime pas ça. Mais donc, quand je parlais de menu, c'est parce que le café fait aussi à manger (et c'est trop bon) (et avec des alternatives végés). Mais évidemment, le Mal y réside.
Les bananes bordel, les bananes. En gâteau, en jus et en smoothie. Et oui, j'ai réussi à faire un smoothie à la banane (odeur encore plus puissante) sans vomir dedans et sans grimacer. J'estime que ça devrait m'amener des points de karma super puissant.

Et enfin, j'ai une maison. Une vraie de vraie. Une flateshare. Avec ma propre chambre à moi toute seule. La French Room parce qu'elle ait toujours occupé par des Français. je vais donc vivre pour quelques mois dans l'ancienne ambassade de Pologne (dans les années 1970) avec un melting-pot du monde entier. Et avec un co-proprio qui aime l'art,a fait une boîte de production avec un pote (et ils ont fait un film pour une compétition que Peter Jackson a liké) et qui lit Les Piliers de la Terre. Ce n'est pas la moins chère mais est ce qu'on peut mettre un prix sur ça ?!







Note pour les francophiles franco-français exclusifs (et les autres) :
Maori Cimetery : cimetière Maori
Be Creative and Make Cool Stuff : Sois crétaive et fait des trucs cools
No admitance except on party business : le panneau de Bilbon au début de la Comunauté de l'Anneau
Flat White : le café chéri des Kiwis soit un genre de Latte  
Flateshare : une colocation 
French Room : la chambre française (sans déconner ?!)
Skills : compétence (mon but ultime : apprendre à faire des dessins dans la mousse)
Liké : ça va je plaisante !