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vendredi 3 août 2018

Changement de décor à Bali - Etape 1 : Au Secours ! à Kuta (mais pas tant que ça en fait)

Les animaux toujours !


Il fallait bien que ça arrive : j'ai pris mon vol de départ direction Bali Denpasar. Après plusieurs heures de vol et d'escale à Brisbane, l'avion se pose. Sortie, récupération de sacs, tamponnage de passeport et... vague de chaleur humide, bordel ! Oui, ça fait un choc même si c’était l’été en Nouvelle-Zélande. Là, c'est le genre de chaleur où tu transpire instantanément. Mais il y a aussi mieux à faire que se plaindre : il faut trouver un taxi pour aller jusqu'à Kuta qui se trouve à une quinzaine de minute de l’aéroport. 








Trouver un taxi, c'est simple. Tu te fais alpagué à une vitesse fulgurante par plein de gens à peine un pied posé hors de la douane. Et donc il s'agit de trouver les taxis officiels du pays (question de sûreté) et de négocier le tarif. Autant dire qu'à l'air d'Internet, c'est facile d'avoir une idée du prix. Et, autant la négociation me faisait un poil stressé (quand j'ai fait mon jet de des pour la compétence négociation, j'ai fait 2), autant, ça a été plutôt simple. Le chauffeur m'a dit un prix - complétement exorbitant - et j'ai haussé un sourcil. Il l'a descendu au tarif "normal" et c’était bon.





Un genre de tarif normal. Le genre où tu fais 100 mètres en France. Autre pays, autre culture. Le genre d'endroit où tout coute tellement peu que tes finances s'envolent rapidement. Le pire, après coup, c'est de se rendre compte qu’on pinaille quand même alors que c'est que dalle chez nous. Cela dit, c'est aussi pour ça que, chez moi, je ne prends pas de taxi.



Bref, Kuta de nuit. J'avoue, j'ai plus l'impression d’être en Europe : blindée de touristes, d'enseignes mondialement connu allant du Hard Rock Café au Pizza Hut. J'avoue, je me sens pas à l'aise, assez oppressée et l'impression d’être en Europe avec d'autres personnes façon sous-être. Et ce n'est pas que les touristes les traitent comme tel (en tout cas, pas que je sache) mais on vit dans deux mondes complétement séparés alors qu'on est chez eux. 






Les contacts, il y en a quand même. Avec la fille qui gère l'auberge et qui négocie un adaptateur de prise à ma place (c'est l'histoire de la fille qui entre dans un backpack et elle a trop de chance, voilà c'est tout). Je pose mes sacs dans la chambre - climatisée et ça fait du bien du bien - et direction la douche. Froide la douche. Pas le choix et même si mon instinct de Française a voulu grogner, mon instinct de survie a lâcher un immense soupir de soulagement. Ou bien, il s'agit d’occurrence bretonne actionnant la compétence des que tu es dedans, ça passe, elle est bonne. Et puis dodo après l'essentiel mail de je suis bien arrivée pour mes parents. 
Et, des le lendemain, visite. C'est ma seule journée complète sur Kuta et heureusement. Je profite malgré tout d'un petit restaurant végan à deux pas de l'auberge et de jus de fruits à fond. Mais je pars surtout en vadrouille. Mais pas toute seule. J'avais envisagé l'option scooter et puis j'ai vu le trafic et juste nope. Donc, j'ai eu un chauffeur pour la journée. Et c’était super cool. Il était super gentil et m'a conseillé quelques trucs bien chouette. Et d'abord, mon choix de départ qui illustrent le début de cet article : le Garuda Wisnu Kencana Cultural Park.
On a donc un immense terrain avec plein de statues même si certaines sont en réparation, quelques sculptures sur Vishnou et surtout des spectacles de danses traditionnelles. Aucune idée du temps que j'y est passée. Je profite et c'est tout. Et quand je rejoins mon chauffeur, je lui parle de temple que j'aimerais voir. Il m'en propose plusieurs dans la même zone et donc direction Uluwatu, un temple avec des singes.
Accueil au calme


Mais avant d'y arriver, il me dépose dans un Luwak Coffee. Ou plutôt, un endroit où l'on en fait. C'est un café qui est récolté dans les crottes du luwak, une adorable petite bestiole. Ça ne donne pas envie comme ça mais c'est plutôt bon y compris pour moi qui n'est pas trop café. Cela dit, avant d'en arriver là, on a droit à une dégustation de différents thés et cafés. D'une le gingembre rouge, c'est génial et deux, la mangoustine, c'est magique. Assez sucrée et très rafraichissante même si c'est une boisson chaude.






Et puis, on arrive à Uluwatu. Un temple magnifique avec des signes en liberté. Ce qui signifie : pas de lunettes de soleil et il vaut mieux éviter les tongs. Et oui, les singes peuvent ouvrir des sacs. Il y en a pour qui c'est un scoop : les singes sont intelligents. Ils se baladent partout, s’épouillent... enfin bref, ils vivent au milieu des touristes.  Et dans un lieu digne de Lara Croft.








Et puis aussi in air de Temple du Singe dans Kim Possible. Vive les souvenirs d'enfance. On en revient au très classique c'est beau mais voilà. Y a un problème, une couille dans le pâté. Et de celle qui arrive à la fin de la visite. D'abord on profite. Et puis on tombe de haut après. 






Un peu comme ça






J’aurais complétement adhéré à l’idée sauf que voilà. Prend garde à toi petit singe : autant le premier à avoir voler un tong devant moi n'a pas trop eu de souci. Un gardien est arrivé et lui a lancé de la nourriture pour qu'il laisse sa proie - une tong donc - en paix. Ce qu'il a fait même si je pense qu'il voulait aussi arrêté d'entendre quelques piaillements suraiguës dépendant de son "sauvage" larcin. Mais le deuxième à avoir osé s'en prendre à une touriste s'est pris directement un jet de lance-pierre... Euh... What ?! C'est effectivement chiant de perdre ses lunettes de soleil mais quand on les a laissé sur sa tête (pas devant ses yeux en plus) alors qu'il est écrit et montré partout qu'il faut les mettre au fond de son sac... Pauvre singe. On squatte son territoire tous les jours et il se prend des pierres en plus. Bordel !
















Départ là-dessus et direction un dernier endroit : la plage de Padang Padang, un autre conseil de super-chauffeur (contacté par l'auberge d'ailleurs). L'occasion d'aller se rafraichir dans l'eau et de profiter d'une noix de coco. Avant de rentrer pour aller le lendemain vers une autre ville. Plus calme et moins tourist-land que Kuta.


Derrière moi, il y a un restaurant et des vendeurs de vêtements

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