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mercredi 8 août 2018

Changement de décor à Bali - Etape 2 : Un peu de Douceur à Ubud






Après un jour et demi à Kuta, je pars en direction d'Ubud, une ville un peu plus à l'Est. Touristique aussi mais moins pleine de monde et d'enseigne de multi-nationale. On se sent un peu plus à Bali en Indonésie.
Malgré tout, il y a des Européens et beaucoup de monde. Beaucoup de locaux qui te hèlent pour te servir de taxi ou te propose un poncho s'il pleut. N.B : ça peut être pratique et ils ne les sortent que  quand la pluie se met à tomber.
Mais là tout de suite, il fait un magnifique soleil très plaisant sauf quand ton auberge est à plus de deux kilomètres du centre-ville. Et que je n'avais pas regarder ce détail quand j'avais réserver. Au bout de presque 20mn de marche, une Balinaise me prend en scooter et me dépose. Trop cool ! Mon dos approuve.
Cela dit, c'est aussi un avantage : l'auberge est excentrée sur une route plutôt calme donc c'est très pratique pour débuter en scooter. Ce sera deux jours après et, malgré une petite chute, ça passe. Pas en ville, bien sur, ça j'y vais à pieds et j'en profite pour prendre un jus de fruit du dragon ou autre dans le petit restaurant à 5mn de là. Et il y en a aussi un végan !


Mais parlons visite : dans le centre d'Ubud, on peut faire plusieurs choses. A commencer par le temple de Saraswati. Uniquement les extérieurs en ce qui me concerne mais entre les bassins, les nénuphars et l'architecture, c'est très agréable. 















Un peu plus sportif (n’exagérons rien quand même, c'est du plat quasi-continu) pour la fin de matinée : la Campuhan Ridge Walk. L'une des rares attractions du coin à être reconnue et gratuite. C'est donc une chouette marche dans les rizières. Seule chose étrange, la fin n'est pas marquée... sauf par les touristes qui finissent par se dire que là, c'est peut-être bon. C'est donc l'occasion de faire le retour (en sens inverse) avec deux nouvelles connaissance : Jake et Anneliese avec qui je partage un repas le midi et un peu de discussion. Un bon moment en fait et de la pluie qui ne sera pas vraiment gênante. 

E le lendemain, c'est le jour J : le scooter day. J'ai peur, j'ai peur mais ça se fait. Je pars assez tôt pour croiser un minimum de gens pour éviter les ennuis et en fait ça va. Même avec un GPS sur portable douteux (le portable, pas le GPS). Dans tous les cas, je profite des petits villages où les maisons ressemblent plus à des temples avec des habitants un peu plus surpris de voir passer une fille aussi pale que moi. Par contre, ils sont toujours d'accord pour te filer un coup de main : c'est pas toujours facile vu mon inexistant niveau de langues balinaises mais, heureusement, on a inventer le langage des signes pour tous. J'arrive donc sans encombre au temple de Tempaksiring Tirta Empul qui est connu pour sa source sacrée. On peut jouer le jeu et s'y mettre mais je le sentais plus, à titre très personnel, comme une appropriation culturel. J'avoue, c'est aussi une question d'alignement et si c’était maintenant, je le ferais volontiers. 
Mais là, je profite du temple et des panneaux de la catégorie ah ouais quand même ! Et oui, il y en a à qui il faut rappeler qu'on ne photographie pas de gens en prière.Le temple fonctionne toujours et il y a donc des gens qui viennent s'y ressourcer et prier... Et il faut redire à des touristes qu'ils ne sont pas au zoo. Après tout, si on a des questions sur le sujet, il y a des gens pour en parler. Des qui maitrisent l'anglais donc ça facilite les choses.














Oubliez les horaires, je profite de ma journée de location de scooter pour aller vers les Rice Terraces de Tegalagang. Oui, le plan, ça a été un peu temple, une rizière. Encore un coin réputé et à juste titre. J'y retournerais volontiers juste avant le ramassage du riz. Mais là, c'est déjà splendide. 
Et il y a aussi mon moment ah ouais quand même ! Situons bien les choses : c'est une rizière pendant des jours de soleil et de pluie... donc boueuse. Mais on y croise autant une Russe sympathique et aussi perdue que moi qu'une fille en petite robe blanche et sandales accompagnée d'un photographe et d'un assistant. Un vrai cliche d'accro d'Instagram. Dans l'absolu, c'est pas négatif mais c'est vraiment une autre culture. Surtout quand je vois l’état de mes baskets qui n'ont pas l'air de trouver très vivifiants le masque de boue auquel elles ont eu droit.  














Je collectionne les canard (aussi pas) vivants !






Pour tant, ça partait d'une bonne intention. Je les amènes donc dans un endroit plus sec : la Monkey Forest. Nous avons donc un parc avec des singes en liberté qui vont parfois sur une route adjacente. L'attention est encore plus de mise. Forcement, les règles sont les mêmes qu'au temple d'Uluwatu. J'y vois quand même des touristes qui y laissent leur bouteille d'eau. Et là, il n'y a pas de gardiens pour leur envoyer des pierres. Ils proposent juste de vendre des bananes pour en donner aux singes et ils surveillent de près si on veut les faire venir à nous. Personnellement, je profite de l'endroit et de mon zoom : ces petits singes sont bien mieux dans les arbres que sur mes épaules. Dans tous les cas, j'ai fait un petit tour de la ville et je file vers une autre : toujours plus à l'Est !  
Entrée du parc !














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