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dimanche 23 octobre 2016

Cher Journal... J'étais toute mouillée mais ça va mieux !

Rien de salace là-dedans bien sur, juste le fait que j'ai sous-estimée la pluie et le vent et que de toute façon je n'avais pas de parapluie. Mais passons : tout ça c'était vendredi donc mon premier jour à Wellington aussi connu comme "la ville à la gloire d'une homme détestable" selon certaines personnes de ma connaissance. Ces mêmes personnes qui, à l'heure actuelle me renient pour cause de lieu d'habitation à Wellington et en plus dans un hôtel Waterloo ! Oui j'ai osé.

Et c'est plutôt pas mal avec vu sur les quais et accès très rapide aux trains menant à mes futures destinations. Cela dit, partons du début.

Le voyage en avion, ça s'est passé. C'était 36 heures donc plutôt épuisant mais j'en garde un souvenir d'être entrée dans un autre monde. Celui des boutiques de luxe à Roissy, des aéroport à taille d’éléphants sous stéroïdes à Dubaï (note : on peut y prendre des douches... si seulement j'avais su !) et d'un aéroport pour Camille bourrée à Melbourne (oui c'était l'aéroport "tourne et tourne et tourne en rond").
Les escales sont, elles, passées à grand renfort de Ruisseaux de sang de Michel Robert qui a tenu jusqu'à Melbourne... bon okay il ne restait que 10 pages due à ma fatigue à Dubaï exprimée par un sommeil immédiat avant même le décollage de l'avion. Dans les faits, je me suis assise et je me suis réveillée deux heures plus tard un peu avant qu'on nous amène à manger. C'était plutôt bon d'ailleurs.

Le plus surprenant, c'était en fait les gens qui voyageaient avec des bébés... sur un vol de 13h20 (Dubaï-Melbourne donc) mais étonnamment le concerto par cri de bébé s'est joué dans les trois heures de vols suivantes soit Melbourne-Wellington. C'est surement ça qui explique mon lapsus révélateur à la biosécurité : "I grave... euh I have"... Au moins j'ai fait rire celle qui vérifiait mes sacs. Aucun problème donc à partir du moment où tu es polie, honnête et que tu as lu les règles et/ou vérifié avant de passer le truc.

Bref, j'ai récupéré tout mon bazar et j'ai pris le bus. Mon premier trajet a été confirmée par ma première journée. Deux choses se retrouvent indiscutablement et sans problèmes dans cette ville : les restaus de sushi qui pourraient venir à bout des plus coriaces d'entre nous (Camille, Louison...) et les ostéopathes plus nombreux que les généralistes (avec maisons médicales d'osthéo). 

Petite ballade liée à ce qu'on appelle en France l'enfer administratif et en Nouvelle-Zélande le truc qui te prend quinze minutes à tout péter même avec un accent pourri. Une matinée a suffit pour régler mes affaires de compte en banque, de téléphone et d'IRD (le numéro qu'il faut pour pas payer 45% d'impôts). Une matinée avec accent pourri... pendant ce temps en France, depuis le 15 août, j'attends le résultats de ma demande CAF.

Quand à savoir ce que j'ai fait dans l'après-midi, la chose est ardue : j'ai fait une intense et puissante tentative pour regarder un film parce que j'étais un peu dans le pâté et dans l'impossibilité de marcher.  Mais bon, j'ai surtout fini empaffer à dormir : merci le jet lag. Mais il y a du progrès : je me suis réveillée à six heures samedi au lieu de 04h30. On progresse.

Pour marcher un peu moins : parce que la pluie, c'était une chose. Il y avait le vent aussi mais c'est pas grave. Il y avait et il y a encore surtout des ampoules de malades sur mes pieds et oui, il y a une ampoule de sang qui me bouffent la moitié du petit doigt donc la marche, c'est chaud patate. Même si je ne reste pas pour autant dans la chambre non-stop. Faut pas exagérer. C'est pour ça que je continue mes petits tours.

 




Dimanche, je suis partie en mission musée de Te Papa en passant par les quais sous un super soleil avec de l'eau turquoise. La meilleure découverte de cette journée reste quand même la possibilité de pouvoir marcher pieds nus (ou en chaussettes) dans la rue ! Donc après avoir vu plusieurs personnes dans ce cas, je me suis débarrassée vite fait bien fait de mes chaussures et mes ampoules m'ont dit "merciiiiii" (et d'autres neurones ont dit : "mais c'est une ville faite pour Cécile"). C'est aussi une chouette ville de street art.




Le musée en lui-même était très chouette : pas de photos parce que c'est un musée. Mais c'était grand avec un étage consacrée à la science, le deuxième et le troisième à la géologie de la nouvelle de la Nouvelle-Zélande (sa formation, ses histoires de tremblements de terres...), le quatrième à son histoire avec une grosse expo sur les Maoris (avec de chouettes portraits de gens qui ont bénéficié de la colonisation et de ceux qui ont été détruit par elle) et les cinquième et sixième à de l'art contemporain et ancien. 

En bref, une chouette journée !

For the next time : l'Otari-Wildon's Bush !