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vendredi 24 mars 2017

Chapitre 2 - Napier (coucou la côte Ouest et l'Océan Pacifique)

Charmante petite ville de la côté Est de la Nouvelle-Zélande. Détruite après un tremblement de terre, tout a été reconstruit façon Art-Déco et c'est ce qui fait sa fierté et son charme. Autant dire que j'ai rapidement bloqué sur le street art toujours aussi beau et magnifique dans ce pays. Même s'il y avait un motherfucking poulpe près de l'aquarium. Mais commençons par le commencement.



Stable Lodge Backpaper
Et oui, c'est le retour de la vie en auberge. Comparé à Waterloo, celle-ci est plus petite et bien plus conviviale. Tout est décoré dans un mélange de chevaux et de passages du monde défiant l'horizon dans une audace tranquille (ceci est une référence à Naheulbeuk qui m'a fait passer mes cinq heures de trajet en bus). On est face à l'océan avec un beau soleil donc le décor est impeccable. Et les Head Tenant sont toujours pieds nus. En bref, à part une attaque de moustiques/aoûtats/araignées ou un mix des trois. Des Moutanées du coup. Bon en fait, il s'agissait d'une réaction allergique bien coriace : joie !

Napier elle-même
Donc une ville dite Art Deco. Il faut avouer que ça fait moderne et qu'il y a plein d’œuvres partout en version street art et mosaïque. C'est joli mais ça manque de passé. Même si, des fois, on reconstruit le passé mais peut-être qu'un gouverneur de colonie n'était pas le meilleur choix...









Le National Aquarium of Napier
C'est la Nouvelle-Zélande donc c'est cher pour ce que c'est. 20 dollars pour un tour fait en deux heures sans se presser. Mais le bon côté : les bassins sont grands et il y a de gros efforts de fait pour l'écologie.






Comme les rappels concernant les tortues qui ne peuvent pas faire de différence entre un sac plastique et une méduse ; comme les raisons qui ont amené les pingouins à être ici (tous blessés aux yeux ou aux ailes) ; comme l'importance des grenouilles dans l'écosystème ou encore le besoin de recréer un morceau de barrières de corail tant l'original est en danger.








La suite au prochain chapitre avec un peu de culture Maori et des jardins !

dimanche 5 mars 2017

Cher Journal... Bon, j'me casse !

Après cinq mois, j'ai fini par faire le tour de Wellington du moins l'impression de l'avoir fait. Je doute qu'on puisse réellement tout voir en cinq petit mois d'autant que j'y passerais deux ou trois jours avant de prendre le ferry. Toujours est-il que ces dernières semaines ont été assez riches en visite (Hutt River Trail) mais surtout en copains. Parce que c'est un peu tout ce que j'ai aimé le plus là-bas.

Semaine 1 (11-12 Février)

Semaine 2 (18-19 Février)


Les collègues
Pizza, Rugby et Ribs. En tout cas une bonne partie de ce qui m'a fait du bien surtout quand ma proprio de la Sainte-Weed me rendait un peu folle de rage. Opposition complète au travail à coup de blagues débiles mais drôles. La meilleure : des Ribs à faire que je met au four avant de retourner à ma vaisselle. Et puis B&B (Basil et Ben) me demandent dans combien de temps ce sera prêt. "Deux minutes je pense. Je vais vérifier." Et donc, c'est ce que je fais. Mais le four est vide. Bordel, aurais-je laissé les ribs dans le micro-onde ?" Vérification faite : non. Gros moment d'incompréhension vite expliqué quand B&B explosent de rire avec mon plat de ribs à la main. Donc pour venger, je leur envoyé un torchon trempé sur le bras. Vengeance !

Y a une patte bordel !


Bon autant dire que ce n'était pas la première fois que j'ai fait face à ce genre de truc. Sauf que la première fois, c'était moi toute seule. Parce que je dois aussi faire les desserts dont la plupart comporte une boule de glace à la vanille. J'en fais une et quelques minutes plus tard, une autre est en commande. J'ouvre le pot de glace et regarde sur l'étagère pour trouver la cuillère à glace. Qui n'est pas dans son pot d'eau chaude. Gros moment de What the Fuck ?! bien complété par la présence de la-dite cuillère... dans le pot de glace à vanille. Je la prend et j'aurais fait rire Ben avec mes expressions spéciales : "Mais c'est où bordel ?!" et "oh putain, le bouleeeeet !"
En tout cas, ça reste une bonne expérience avec ma première lettre de recommandation à la clef.

Les collocs
Plusieurs nouveaux flatmates sont arrivés dont trois couples : Louise et Adam (les Anglais), Brian et Michaël (les Américains) et Vincent et Marie-Astrid (les Français). Et à coup de plages et de soirée film (The Passengers), les contacts se font.

Cookie ! 




Parfois difficilement. Surtout à 09h30 du matin quand on (moi) a la tête dans le pâté vegan. Un Skype étant à l'origine de ce réveil prématuré, certains de mes neurones étaient encore sous la couette. De fait, quand Louise m'a parlé bah... j'ai rien compris à part lot et work. Avec le recul j'en ai déduit qu'elle m'a demandé si je travaillais beaucoup vu qu'on me voyait peu. Mais comme elle est gentille, elle ne m'en a pas voulue. Bon d'accord, je l'ai soudoyée (elle et les autres) à coup de cookies (pas le chien mais de vrais gâteaux). Et de meringues aux pépites de chocolat.

L'accent, c'est important !
En parlant de meringues justement. Puisque le mot anglais pour "meringue" est aussi meringue mais avec accent anglais. Et important l'accent puisque dit à la française, personne ne comprend alors qu'avec un semblant d'accent anglais, tout le monde fait "aaaaah yummy !"
Et la même chose se produit pour la crème anglaise. Ce qui pose la question de mais pourquoi on appelle ça "crème anglaise" si c'est français ? C'est pas comme si les Anglais étaient nos meilleurs potes surtout en terme de gastronomie. Une question importante néanmoins ! Un jour peut-être je chercherai la réponse.

Les autres What the Fuck?!
J'en connais qui pourrait en avoir besoin :)
On soutient les Bolton ici ! En plus dans une rue avec un dénivelé horrible. C'est de la torture pour les jambes, un truc de Bolton quoi (Game of Thrones time)
"La beauté se trouve dans les yeux du buveur/de la buveuse de bière" : Camille je pense à toi

Visiblement la voie la plus rapide pour sécher ses vêtements. Oui c'est bien dans une gare !

Sur les murs d'une école primaire : trop chou et trop vrai et inattendu

Des Alpagas qui viennent te dire bonjour sur le sentier du Hutt River Trail


Et enfin les fameux escaliers de l'enfer. À descendre et à monter à chaque fois qu'il faut aller de Kelburn (là où j'habitais) à Te Aro (le centre-ville). Certes ça fait les jambes mais ça facilite surtout le transit intestinale. Mais c'est fi-ni ! Plus d'escaliers tous les jours ! Plus jamais ! Libérée ! Délivrée ! Je ne monterais plus d'escaliers ! C'est tout rien d'autre.

Et maintenant, après un cours de yoga et cinq heures de bus, je suis à Napier. J'ai dit au revoir à la ville aux milles escaliers. Et surtout je suis partie de la ville qui honore l'ennemi (le général Wellington). Je suis de nouveau acceptable pour tous les copains en France.