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mardi 15 novembre 2016

Cher Journal... Pour une première, ça valait un 7,8

La Nouvelle-Zélande compte aussi ses jours fériés - sans déconner - et le premier auquel j'ai eu droit, c'est le Labour Day soit la Fête du Travail qui avait lieu le lundi 24 octobre. Donc, après avoir découvert qu'une bonne partie des commerces étaient ouverts le dimanche... mais pas le lundi. Autant dire que j'ai cru pendant toute une journée (où je suis allée à la banque pour rien) que leur day-off, c'était le lundi.
Mais le lendemain, je suis allée à la Weta Cave où j'ai appris que la veille, c'était Labour Day et donc que c'était blindé.

Et ça c'est du street art : Pocahontas au pouvoir !
Tout ça pour expliquer que le cinq Novembre est aussi une fête nationale. C'est la Guy Fawkes Night qui se célèbre à coup de feu d'artifice de la ville et de tout le monde. Du coup, c'était super jolie avec plein de feu d'artifice qui explosait partout dans la ville. Impossible à photographier avec mon appareil mais c'était vraiment chouette.
Mais maintenant, intéressons-nous à la raison de cette fête. Très logiquement, Colombienne, Américains, Allemands et Française présents ont demandé aux Kiwis de nous expliquer le pourquoi du comment. Cela dit, c'est venu après une discussion sur Donald Trump, Hilary Clinton et la Troisième Guerre Mondiale. Mais passons. Donc la Guy Fawkes Night tient son nom de Guy Fawkes (oui je le jure), un charmant (non) activiste du camp des Catholiques intégristes de l'Angleterre du XVIIe siècle. Lui et son groupe ont un beau jour décidé de faire sauter le Parlement Anglais et, de préférence, avec le roi Jacques Ier (celui de Pocahontas) dedans. Mais le complot a été découvert et Guy Fawkes a été condamné à la pendaison. Mais il s'est jeté de son échafaud pour mourir dans moins de souffrance. 
Et donc on célèbre ce gars-là. Concept donc. Mais cela dit, en France, on célèbre la prise d'une prison où des gens ont mis la tête du gardien sur une pique. Et une prison peu gardée en plus. Donc on va éviter de la ramener.


L'instant flatshare maintenant, sur les bons conseils de Joe et Andrew, on a regardé un nanar faux documentaire néo-zélandais absolument génial. L'idée du film : une équipe de tournage suit le quotidien d'un groupe de vampires en flatshare. Et bah c'est super drôle, complètement absurde et un bon moment de passer. Donc il s'agit de What We Do in The Shadow de Taika Waititi et Jemaine Clement.




Et enfin, j'ai vécu mon premier tremblement de terre. Alors pour répondre aux questions immédiates qui sautent à l'esprit :
- oui, je vais bien et tout les gens que je connais aussi.
- oui, c'est flippant parce que ça donne l'impression de ne jamais s'arrêter.
- non, mes parents n'ont pas eu peur pour moi parce que je leur ai dit que tout allait bien avant que l'info n'arrive en France.
Et pour détendre un peu l'atmosphère, je vais apporter quelques détails quand aux déroulement de la chose. Où je me suis encore illustrée mais en toute intimité donc ça va.
Nous sommes donc dans la nuit de 13 au 14 novembre à l’heure néo-zélandaise. Il est près de minuit et je suis sagement installée dans ma chambre à regarder une série. Et le sol se met à trembler. Un peu et puis un peu plus jusqu'à faire bouger l'armoire en face de moi :
- réaction du département tiens il se passe un truc : "rooooh c'est ouf, ça tremble, c'est chelou. C'est comme si un éléphant montait l'escalier..."
- réaction du département prise de conscience quelques instants plus tard : "mais putain, t'es en Nouvelle-Zélande, y a des tremblements de terre là-bas !!! Bouge !!"
Sur ce, réaction immédiate d'aller ma caler sous le pas de la porte parce que je ne peux pas aller sous mon lit et j'attends que la secousse passe. Les lustres tremblent et une étagère du couloir tombe. Et ça s'arrête enfin. Et là, c'est donc mission barrez vous tout de suite de la maison.
Donc la maison ne s'est pas effondrée et le bilan des dégâts, c'est surtout la voiture de Kim qui a reçu un morceau de cheminée en plein sur le capot. Bilan de tout ça : maintenant je sais ce que je dois faire en cas de séisme.



Et à l'occasion, j'apprend aussi que la plupart des gens ne travaillent pas après un séisme s'il est supérieur ou égal à six sur l'échelle de Richter. Evidemment, ça ne valait pas pour moi et je suis donc allée au boulot. Où j'ai découvert un nouveau concept néo-zélandais. Qui m'a beaucoup fait penser aux copains du McDo.
Donc, à Felix, on ferme à 17 heures. Mais là, à 15h30, ma manager me dit d'aller ranger la terrasse parce que "comme il n'y a personne en ville, on va pas rester ouvert pour rien" j'avoue, j'ai bugué mais je me suis abstenue de lui expliquer pourquoi.

Pour la prochaine : le Mount Victoria et le zoo de Wellington !

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